mercredi 15 août 2012

Race Report Verdun 2012

Le simple fait d'écrire un race report me rend heureuse. Alors, imaginez à quel point je l'étais toute la journée alors que je participais non pas à mon premier triathlon depuis trop longtemps, mais à mes deux premiers triathlons.

En effet, dimanche, c'était le triathlon de Verdun. Je participais au triathlon sprint et si je me classais dans les 15 premières, j'avais la chance de concourir pour une bourse au défi super sprint. Je n'ai pas la forme d'il y a deux ans, mais j'avais tout de même toutes les chances de faire le top 15 voire le top 5.

Ils annonçaient une journée nuageuse avec de fortes probabilités d'orages. Finalement, on a eu quelques cumulus qui cachaient à peine le puissant soleil. Ma première erreur de débutante : ne pas avoir apporté de crème solaire. Vous êtes d'accord avec moi qu'il a fait très chaud cet été et qu'il est encore loin d'être terminé. Et bien, imaginez-vous donc que la combinaison thermique a été permise en fin de semaine. Dans les courses groupe d'âge, ça prend une température sous les 22°C. J'étais certaine que la température de l'eau serait supérieure d'autant plus que le site de l'évènement indiquait que la température était de 25°C la semaine précédente et de 23°C la veille de la compétition. Le matin même, j'apprends que la température est de 21,7°C. J'étais enragée ! J'étais tellement certaine de mon coup que j'avais laissé mon wetsuit à Québec. Quelle erreur !

C'est alors avec un léger désavantage sur mes plus proches rivales que je me suis lancée à l'eau. Deux boucles d'environ 300m. J'avoue que la machine à laver en début de course ne me manquait pas. Heureusement, je réussis à me détacher de la masse et à sortir de l'eau à une vingtaine de secondes d'Audrey. La transition était longue. Très longue. Ce qui m'avantage. En vélo, c'est un peu n'importe quoi. On va mettre quelque chose au clair tout de suite... Je ne retourne PLUS JAMAIS au triathlon de Verdun. L'asphalte est désastreuse. C'est le cas de le dire, c'est le Cambodge ! Tu veux bien aller vite, mais c'est impossible (okay, je comprends que plusieurs ont réussi à aller pas mal plus vite que moi, mais je veux dire qu'eux-mêmes auraient pu aller beaucoup plus vite sur une chaussée raisonnable).

Je pense que mon beau Speed Concept me connait déjà trop. J'ai l'impression qu'il s'est dit que, comme j'aime les défis, il allait m'en donner un supplémentaire. Pourquoi ne pas rendre le guidon lousse ?! Je vous ai dis que c'était un champ de mines ? J'entendais mes séparateurs sautés et je voyais mon guidon se désaxé. Je paniquais... un peu. Heureusement, Élise-revenue-de-sa-chasse-aux-lions et Alex étaient là pour me sauver. Au début de mon troisième tour sur cinq, je suis donc arrêtée au pit stop Rouge et Or où mon guidon a été convenablement serré et je suis repartie presque aussi vite que Michael Schumacher.

On voit au moins que j'ai le sourire :D Merci à Élise

Enfin, la partie que j'apprécie le plus. La course à pied. Je débarque du vélo proprement, mais je cours chaotiquement vers les supports à vélo. En effet, ce n'est pas que je n'étais pas capable de courir, ce sont mes souliers de vélo, accrochés à ce dernier, qui me ralentissaient. Ils frappaient le sol à un point tel que ma chaîne a déraillé. Ce sera à vérifier à l'entrainement... Bref, la course à pied. Je pars fort parce que je sais que Pamela n'est pas trop loin derrière. Suis-je partie trop fort ? Car tout juste sortie de la transition, je commence à hyperventiler. Misère. Malgré tout, je rattrape Audrey et je me positionne deuxième. Je vois la première à seulement une vingtaine de secondes en avant à moins d'un kilomètre de l'arrivée. Mes jambes veulent aller la chercher, mais mes poumons refusent. Deuxième, ce sera. Avec joie, tout de même !

Attendez, ce n'est que le triathlon sprint ! Il restait le défi Super Sprint (300m-2,5km-1km). La natation le plus vite possible. Je suis troisième en sortant de l'eau. La transition le plus vite possible. Je suis deuxième. Le vélo le plus vite possible. Je suis toujours deuxième. La course à pied le plus vite possible. Je dépasse Audrey dans les premiers mètres. J'ai une crampe. ZUT ! T'as pas mal ! T'as pas mal ! Zut, j'ai mal ! Non, t'as pas mal ! Zut, la fille avec le maillot McGill, elle arrive vite. Trop vite. Elle me dépasse à environ 300m de l'arrivée. J'ai mal. Je suis deuxième. Je pose la main sur la table de ravitaillement. Je me fais piquée par une guêpe. J'AI MAL ! De la glace, quelqu'un !?! De l'eau froide, puisqu'avec la belle journée que nous avons eue, la glace est disparue.

Somme toute, quel beau retour ! Je suis officiellement redevenue une triathlète. Le temps où on doutait de mon retour est révolu. J'ai déjà hâte à la prochaine compétition dans deux semaines : triathlon olympique à Valleyfield. D'ici là, TRAIN HARD.

NEVER GIVE UP

P.S. Je promets que les prochains RACE REPORT seront moins longs... Je l'ai un peu échappé, héhé.




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